Your email was sent successfully. Check your inbox.

An error occurred while sending the email. Please try again.

Proceed reservation?

Last 7 Days Catalog Additions

Export
Filter
  • French  (3)
  • Chagall, Marc  (2)
  • Berlewi, Henryk  (1)
  • Braillon-Philippe, Juliette  (1)
  • Elman, Iosif  (1)
  • Paris : Skira Flammarion  (2)
  • Paris : Citadelles & Mazenod  (1)
  • 1
    Language: French
    Pages: 119 Seiten , Illustrationen
    Additional Material: 2 carnets
    Year of publication: 2013
    Keywords: Kunst ; Ausstellung
    Abstract: Peuplée de juges, de gardiens de camps, de clowns, d̷inquisiteurs, de bourreaux, d'imbéciles - une humanité avilie ou terrorisée -, l'uvre de Maryan (Pinchas Burstein, 1927 - 1977) est puissante, tragique, grinçante, inclassable. Né en Pologne, à Nowy Sacz, en 192, Maryan passe son adolescence dans des ghettos, des camps de travail, des camps de concentration. Seul survivant de sa famille, il part en 1947 pour la Palestine et entre à l'école d'art Bezalel à Jérusalem, où il expose pour la première fois en 1949. L'année suivante, il se rend à Paris, étudie à l'École nationale supérieure des beaux-arts, dans l'atelier de Fernand Léger, et suit des cours de lithographie. Dès 1952, il expose à la galerie Breteau, puis, à partir de 1956, à la galerie de France, tout en participant à de nombreux salons et expositions collectives. En 1962, lassé du monde de l'art parisien, il s'installe à New York et devient citoyen américain. Il décède subitement, au Chelsea Hotel, en 1977. Dans les années 1950, sa peinture oscille entre une figuration cubisante, graphique et narquoise et une abstraction dans laquelle on devine des corps, des visages, des formes animales. À partir de 1960, ses personnages enfermés dans des boîtes cèdent la place à un carnaval de créatures, mi-hommes mi-animaux, incarnant pouvoir, autosatisfaction, dégoût, idiotie. Si sa peinture trouve à New York un environnement artistique où se déployer, cette liberté coïncide avec une fragilité grandissante, physique et mentale, de l'artiste. En 1971, sur les conseils de son psychanalyste, Maryan a recours au dessin pour expurger les visions qui l'obsèdent. Une année durant, il remplit à l'encre de Chine neuf carnets. Cet ensemble, sans équivalent, qu'il intitule Ecce homo sera présenté pour la première fois. Ils constituent le cur et la trame de l'exposition. Avec un humour désespéré et ravageur, il y revient sur son enfance, sur sa traversée de la guerre, qu'il accompagne de commentaires lapidaires dans un anglais mâtiné de français, de yiddish et de polonais. L'exposition n'est pas une rétrospective. Hormis un tableau clé de 1952, elle reprend les temps forts de l'uvre peint et dessiné de 1960 à 1977. Elle comprend, outre les carnets de 1971 - donnés par la veuve de l'artiste au musée national d'Art moderne, Centre Pompidou en 2012 -, vingt peintures et une quarantaine de dessins regroupés par séries. Des extraits du film Ecce homo, tourné au Chelsea Hotel en 1975, seront montrés dans le parcours. Ce projet, qui s'inscrit dans la lignée des découvertes ou redécouvertes proposées par le Mahj - celles des uvres de Bruno Schulz, de Salomon, de Felix Nussbaum -, a bénéficié de la participation du Centre Pompidou et du Spertus Institute de Chicago, ainsi que de prêts provenant du Fonds national d̷art contemporain, de galeries et de collections particulières, tant en France qu'en Europe.
    Library Location Call Number Volume/Issue/Year Availability
    BibTip Others were also interested in ...
  • 2
    ISBN: 9782081225398
    Language: French
    Pages: 280 Seiten , Illustrationen
    Year of publication: 2009
    Keywords: Buch ; Buchkunst ; Verlag ; Jiddisch ; Ausstellung
    Abstract: « Nous qui venions tout juste de prendre en main le crayon et le pinceau, nous nous sommes aussitôt mis à “anatomiser”, non seulement la nature autour de nous, mais aussi nous-mêmes. Qui étions-nous ? Quelle place tenions-nous dans le concert des nations ? Quelle était notre culture ? Et quel devait être notre art ? Tout cela s’est joué dans quelques bourgades de Lituanie, de Biélorussie, d’Ukraine... » El Lissitzky, 1923 Dans ce texte intitulé "Mémoires de la synagogue de Mogilev, Lissitzky revient sur cette période très brève, mais intense et fondatrice, au cours de laquelle de jeunes artistes juifs – toute une génération – se lancèrent avec ardeur dans une entreprise où soufflait l’esprit de la révolution : élaborer une expression artistique spécifiquement juive, qui puisse concilier la tradition à laquelle ils retournaient avec la modernité dans laquelle ils s’engageaient. Des expéditions ethnographiques sillonnaient alors les bourgades juives d’Ukraine et effectuaient des collectes d’objets, des relevés de peintures de synagogues et de pierres tombales, qui révélèrent aux artistes la richesse insoupçonnée de leur patrimoine. De cette révélation, en Russie et en Pologne, naît une avant-garde artistique intimement liée à une littérature et un théâtre yiddish en plein essor. « Nous avons tout à coup découvert la magie de la yiddishkeit, nous avons été entraînés par le grand mouvement d’émancipation spirituelle, par la résurrection de notre conscience nationale, par le combat des masses ouvrières juives pour la justice sociale. Nous, artistes juifs semi-assimilés, sommes retournés vers le peuple. C’était, pour ainsi dire, une contre-émancipation... » Henryk Berlewi, 1955
    Library Location Call Number Volume/Issue/Year Availability
    BibTip Others were also interested in ...
  • 3
    Book
    Book
    Paris : Citadelles & Mazenod
    Language: French
    Pages: 382 Seiten, [1] Blatt , Illustrationen
    Year of publication: 2019
    Abstract: Rien ne nous empêche d'aimer Chagall, quand bien même nous ignorons la tradition ou le folklore judaïques. À une période où la peinture proclame l'indépendance descriptive de la couleur et de la forme, l'imagination poétique du peintre, qui l'éloigne de toute imitation, la richesse chromatique de son univers pictural, son travail sur la légèreté et les transparences assurent à Chagall une place de choix dans le panthéon de la modernité. Le peintre n'a, du reste, jamais renié sa dette envers l'avant-garde parisienne et ses différentes expressions (fauvisme, cubisme, orphisme, futurisme). Ses fables dessinent un village juif, ancré dans ses traditions mais confronté à un monde russe en transformation. Un monde où la synagogue côtoie les clochers des églises, où des paysans robustes sont conviés à une cérémonie de noces célébrée selon les rites hébraïques. Des visions souvent énigmatiques, où se mêlent la culture yiddish et l'art populaire russe, le judaïsme et le christianisme, le rationnel et l'absurde. Sommaire L'admirable légèreté de l'être Chagall, peintre juif ? Premières rencontres avec l'avant-garde 1908-1914 Retour en Russie 1914-1922 Second Exil 1922-1937 Les années sombres 1937-1947 Face à la Méditerranée 1948-1985 Le funambule de Dieu Épilogue
    Library Location Call Number Volume/Issue/Year Availability
    BibTip Others were also interested in ...
Close ⊗
This website uses cookies and the analysis tool Matomo. More information can be found here...